11 septembre 2021
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Dans le deuxième épisode de mon tour en vélo électrique sur les routes du sel du Tyrol, je présente le 'chemin inférieur' entre Hall, Zirl et Telfs. Un parcours avec de nombreuses fermes et auberges exceptionnelles et une église mystique. J'utilise pour cela le très beau guide culturel de l'historien Bernhard Strolz : "Die Salzstraße nach Westen". Ce guide n'est plus disponible - s'il l'est - que chez les antiquaires ou dans les bibliothèques. Vous pouvez le lire : Cliquez ici pour accéder à la première partie de ma trilogie sur la route du sel.

LE TIROL ÉTAIT AUTREFOIS RICHE

Autrefois, le Tyrol était doté de deux précieuses ressources naturelles : l'argent et le sel. Ils ont fait de notre pays escarpé et montagneux une région riche. Alors que le L'argent de Schwaz a permis aux potentats de la fin du Moyen Âge de faire rentrer beaucoup d'argent dans leurs caisses de guerre à relativement court terme, le commerce du sel a assuré des revenus continus à un niveau élevé. Et ce pendant des siècles. Et on aurait du mal à le croire : même le peuple en profitait.

LE SEL NE REMPLISSAIT PAS SEULEMENT LES CAISSES DE L'EMPEREUR

Alors que l'argent est resté quasiment 'sans concurrence' jusqu'à la découverte de l'Amérique, il en allait tout autrement du commerce du sel. La seule concurrence de Venise menaçait d'affecter massivement le prix du sel dans ce pays. C'était une raison suffisante pour les souverains de protéger le prix du sel tyrolien et de menacer les importations de lourdes sanctions. On était ainsi en situation de monopole dans son propre pays. Sinon, où aurait-on pu trouver l'argent nécessaire aux innombrables guerres et au style de vie exubérant de la noblesse ?

Une autre particularité des routes du sel tyroliennes était les Les 'Rodordnungen' (ordonnances sur les routes)Les "Salzlods" étaient des règles qui permettaient au "peuple" de bénéficier des revenus du commerce du sel. En effet, les transports de Salzstadl en Salzstadl - c'est ainsi que l'on appelait les entrepôts - devaient être effectués par des transporteurs locaux. L'ordre exact de ces transporteurs, c'est-à-dire le 'rod', était également fixé. Les paysans qui exploitaient une ferme le long de la route du sel faisaient office de transporteurs. Un revenu d'appoint qui devait parfois être très bon. En témoignent quelques fermes parfaitement conservées entre Zirl et Telfs. Cela s'accompagnait d'une incroyable densité d'auberges imposantes où les marchands de sel pouvaient se restaurer et descendre.

L'OR BLANC

Pour mettre en perspective les profits tirés de l'extraction et du commerce du sel, voici quelques chiffres : Entre 1661 et 1662, 9.600 tonnes de sel ont été extraites à Hall. Cela représentait l'équivalent de 96.000 ( !) chevaux ou de 3.360.000 meules de fromage. Si l'on pense que le prix de vente était huit fois ( !) supérieur au prix de production, on devine les sommes colossales en jeu. Ce dont les profiteurs étaient conscients : la distribution du sel devait fonctionner sans problème afin d'assurer un flux d'argent permanent. Aux 'postes de douane', on demandait un droit de passage qui pourrait être comparé au péage actuel. Il était en partie utilisé pour l'entretien des routes. C'est pourquoi les 'routes du sel' du Tyrol faisaient partie des liaisons routières toujours entretenues.

LES DEUX TIERS DU TRANSPORT DU SEL PASSAIENT PAR LA 'ROUTE INFÉRIEURE'

La 'Untere Straße', qui reliait Hall au Fernpass, débouchait à Telfs sur la 'Mittlere Straße', qui traversait le plateau de Mieming et le Holzleitensattel. A Nassereith, elle débouchait sur la 'Obere Straße'. (J'ai déjà décrit ici la route du sel d'Ellbögen vers le Brenner). Elle menait à Lindau, au bord du lac de Constance, en passant quatre cols au total. Deux tiers de la production annuelle de la saline étaient transportés par cette route. La destination finale de ces transports était la Suisse. Jusqu'au 19e siècle, la fabrication du fromage y nécessitait une grande quantité de sel. Avec la découverte de ses propres gisements de sel au 19e siècle, la Confédération n'était plus un acheteur et le commerce du sel s'est ensuite effondré.

UN PETIT VOYAGE CULTUREL EN E-BIKE SUR LA 'UNTERE STRASSE

Il est intéressant de noter qu'avant la création de la ville, Innsbruck était volontiers contournée. Les transports de marchandises se faisaient via Ampass vers Wilten et de là vers Zirl. Cela a brusquement changé lorsque les princes d'Andechs ont contraint les commerçants, surtout italiens, à proposer leurs marchandises à la vente à Innsbruck après l'élévation de la ville. Ainsi, même les marchands de sel ne pouvaient plus laisser la ville de côté sur leur chemin vers le Fernpass.

Je me suis mis en route avec un vélo électrique loué au 'kunstwerkstall ' d'Igl pour explorer la 'Untere Straße' historique. Elle partait de Hall, passait par St. Nikolaus, Mariahilf et Kranebitten, puis se dirigeait vers Zirl et Telfs. Les nombreux martyrs en brèche de Hötting, que l'on trouve encore le long de la route, sont des signes infaillibles de l'ancienne voie.

Il devait être vraiment effrayant pour les charretiers de passer par cette route située entre la paroi verticale de Martin et l'Inn, au bout de laquelle se trouve l'historique "Martinsbühel" sur la gauche. Utilisé par les Romains comme base de 'Teriolis', l'empereur Maximilien y a construit un pavillon de chasse. Le mur a été le théâtre d'une de ses légendaires parties de chasse, qui a abouti à sa mort un sauvetage 'miraculeux culminait.

ZIRL ÉTAIT AUTREFOIS UN IMPORTANT NŒUD DE COMMUNICATION

Trois voies médiévales se croisaient à Zirl. Le pont sur l'Inn permettait d'accéder à la route du sel, qui passait sur la rive droite de l'Inn. Je la présenterai dans un autre épisode de cette série de blogs. On allait quasiment tout droit en direction du Fernpass via Telfs et, en tournant à droite, on arrivait à Seefeld. Ainsi, à la fin du Moyen Âge, le village disposait de toutes les installations nécessaires à un lieu de transit commercial. Comme par exemple un grand entrepôt de sel, une 'Pallhaus' (c'est là que l'on stockait les 'Ballen'), ainsi que des logements sous forme d'auberges, comme l'imposant 'Löwen' au centre du village. Zirl disposait même à l'époque d'un port sur l'Inn, c'est-à-dire d'un 'Lände'.

QUAND LA NAVIGATION FLUVIALE ÉTAIT ENCORE FLORISSANTE

Aujourd'hui, il nous est difficile d'imaginer comment le sel pouvait être transporté par bateau de Hall à Zirl. Des chevaux tiraient les zillers, c'est-à-dire des bateaux plats, jusqu'au Zirler Lände, qui se trouvait juste à côté de l'actuel pont sur l'Inn. Cela n'était toutefois possible qu'au printemps et en automne, lorsque le débit de l'Inn était suffisant. Un dernier vestige de cette époque de navigation sur l'Inn est même encore présent dans la Bahnhofstrasse de Zirl. La petite maison faisait partie d'une installation plus grande où l'on stockait autrefois le sel transporté par bateau. C'est ici que les conducteurs de luges venaient chercher les tonneaux de sel pour les transporter sur leurs charrettes. Le dernier témoin de l'ancienne tradition du sel de Zirl est aujourd'hui entretenu par une association Agence entretenue.

LE RELAIS DE POSTE DE DIRSCHENBACH SUR LA ROUTE BASSE

Le fait que ce commerce ait été florissant pendant quelques siècles se voit encore aujourd'hui sur cette 'route du sel' - je dirais même à chaque pas. La rue inférieure a en outre gagné en importance après que l'empereur Maximilien a chargé le comte Thurn und Taxis de développer le système postal. Aujourd'hui encore, deux bâtiments postaux historiques sont entretenus avec beaucoup d'amour à Dirschenbach.

Il est facile d'expliquer pourquoi le relais de poste n'était pas situé directement à Zirl, mais à quelques kilomètres à l'ouest, à Dirschenbach. Les distances d'un relais de poste à l'autre devaient être égales. La distance entre Innsbruck et Zirl ne l'était pas et le poste a donc été fixé dans une ferme à Dirschenbach, quelques kilomètres plus loin. Des cornes de poste sur la façade extérieure témoignaient encore de cette époque où le fermier pouvait même servir du vin aux voyageurs en quête de repos. Plus tard, le relais de poste de Dirschenbach a déménagé dans une maison située à quelques mètres de là. Aujourd'hui encore, l'aigle bicéphale trône au-dessus de la porte d'entrée.

LEIBLFING ÉTAIT LE SIÈGE DES 'TROIS SAINTES'

Le hameau suivant sur la 'Untere Strasse' est connu pour son église Saint-Georges unique en son genre. Ce n'est pas seulement la flèche de l'église, qui représente un compromis entre le baroque et le gothique, qui vaut la peine d'être vue. Une fresque dans l'église prouve indirectement que la maison de Dieu chrétienne se trouve sur un ancien lieu de culte préhistorique. Sur le côté nord de la nef, elle représente les 'Trois Saligues'. Il s'agit d'une référence plus ou moins claire aux croyances des habitants de Räter, qui croyaient en une trinité divine sous forme de femme. Saluez la déesse', pour ainsi dire. Le christianisme local a dû payer un tribut à cette forte croyance et a fait des déesses d'autrefois des Les 'trois vierges salées' en ont fait. J'ai décrit l'église ICI.

Par la suite, les e-bikers férus de culture passeront devant d'autres bâtiments magnifiques et imposants datant du début des temps modernes au Tyrol. L'ancienne mairie est particulièrement remarquable Auberge 'Baldauf' à PettnauLe bâtiment de la mairie, qui abrite aujourd'hui la mairie du village. Quelques centaines de mètres plus loin, il faut s'arrêter dans l'ancienne Wirtshaus Öttl - aujourd'hui Mellaunerhof - faire une pause. Dans le jardin ombragé du restaurant, on peut déguster des plats locaux.

Les derniers kilomètres vers Telfs longent l'Inn pour se fondre dans une allée de peupliers avant Telfs. C'est ici que les routes se sont séparées à la fin du Moyen-Âge. La 'Untere Straße' menait au plateau de Mieming où elle est devenue la 'Mittlere Straße'. En traversant le pont sur l'Inn, la route continuait de l'autre côté de l'Inn vers l'Oberland tyrolien.

Ma recommandation pour Telfs est une visite du Musée du carnaval. En effet, la localité est célèbre pour sa 'Schleicherlaufen' (course de traîneaux ) pendant le carnaval.

MES CONSEILS POUR LES E-BIKERS :

  • La longueur du trajet entre la vieille ville d'Innsbruck et Telfs est d'à peine 33 kilomètres.
  • J'ai fait le trajet de Telfs à Innsbruck en train au départ de Telfs-Pfaffenhofen.
  • Pour pouvoir visiter les curiosités de la route du sel inférieure, il est recommandé d'emprunter la route nationale. Elle est en partie équipée de pistes cyclables ou de trottoirs.
  • De Leiblfing à Telfs, on peut aussi utiliser la piste cyclable qui longe directement l'Inn. Elle est très bien signalisée. Une carte détaillée est disponible sur ICI .
  • Les tours à vélo dans l'Oberland sont décrits sur Site web de l'office du tourisme d'Innsbruck décrites sur le site.
  • Les auberges et les fontaines des villages, dont certaines sont classées monuments historiques, permettent de se restaurer et de se désaltérer.

Toutes les photos, sauf indication contraire : © Werner Kräutler

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