06 juin 2021
Langue originale de l’article: Deutsch Information Traduction automatique. Hyper-rapide et presque parfaite.

L'église des Jésuites d'Innsbruck est, à tort, quelque peu éclipsée par l'église de la Cour, également appelée église Schwarzmander, située à quelques minutes de marche. L'église à coupole en croix appartient au baroque précoce et rappelle la cathédrale de Salzbourg par la structure stricte de sa façade. De plus, l'église jésuite est le lieu de sépulture de saint Pirmin, patron d 'Innsbruck avec saint Roch et saint Sébastien. Et : c'est ici que l'on trouve la première peinture de la Nordkette.

SUR LE SOL TYROLIEN

Avec sainte Notburga, Pirmin est le seul saint à être enterré sur le sol tyrolien. Les ossements du bénédictin se trouvent dans une châsse sur l'autel de Pirmin, dans la chapelle latérale avant gauche de l'église des jésuites. La châsse, partiellement dorée, a été conçue en 1954 par l'artiste Rudolf Millonig et est ornée d'un relief argenté de Pirmin et d'inscriptions. Le retable au-dessus représente Pirmin, le saint patron des pestiférés, avec sa mitre et sa crosse d'évêque, assis sur un nuage. En dessous, des pestiférés tenant des serpents dans leurs mains symbolisent cette terrible maladie qui emportait les gens par milliers au Moyen Âge et au début des temps modernes.

À LA CRYPTE

La crypte princière sous le chœur de l'église abrite les tombes de onze personnalités princières, dont six Habsbourg - en particulier l'archiduc Léopold V et Claudia de Médicis, les fondateurs de l'église. Les salles avant et les murs des niches de la crypte servent encore aujourd'hui de lieu de sépulture pour les membres de l'ordre. Mais ce qui m'amène toujours à l'église des jésuites, ce n'est pas seulement le silence qui me fait oublier l'agitation de la vie quotidienne. C'est surtout un tableau que je n'avais pas remarqué depuis longtemps. Elle est accrochée au mur en face de l'autel de Pirmin.

SAINT-PIRMIN ET LA CHAÎNE DU NORD

Au premier coup d'œil, il passe plutôt inaperçu dans cet environnement sacré. Et en effet, ce bijou ne révèle son importance qu'après un examen approfondi. La toile rectangulaire avec son cadre en stuc, placée au-dessus de la tête et donc pas immédiatement visible, n'est ni datée ni signée.

Grâce à des sources, les historiens de l'art et de l'église ont pu déterminer la période de création entre 1634/35 et 1670. Le tableau montre l'ange de la peste avec une tête de mort et une épée enflammée, qui plane de manière menaçante au-dessus d'Innsbruck. Et il montre saint Pirmin priant la Trinité d'épargner la ville de cette maladie.

PEINTURES DE LA CHAÎNE DU NORD

La reproduction exacte de la vue de la ville est passionnante, et pas seulement pour les historiens de l'art. On peut admirer l'église de l'hôpital, l'église paroissiale, la tour de la ville, l'église des jésuites et l'église Dreiheiligen avec l'hôpital de la peste. Et - le cœur bat à chaque fois un peu plus vite - à l'arrière-plan, l'imposante chaîne du Nord est représentée non moins fidèlement, et ce pour la première fois. Ce qui assure au tableau une place fixe dans l'histoire de l'art local. "La représentation est d'une grande importancetant sur le plan artistique que sur celui de l'histoire de la ville", écrit à ce sujet Michaela Frick, historienne de l'art et collaboratrice de l'Office fédéral des monuments historiques, dans un essai sur Saint Pirmin.

EN HAUT, SUR LA CHAÎNE DU NORD !

Une comparaison directe entre le tableau et la nature serait bien sûr particulièrement attrayante. Mais pour cela, il faut quitter l'église et lever les yeux en direction de la Nordkette. Ou alors, on fait son sac à dos, on chausse ses chaussures de randonnée, on se met en marche et on explore la Nordkette en toute simplicité. Je préfère longer l'Inn, traverser la passerelle Psenner et passer devant le zoo alpin pour atteindre les hauteurs. En 40 minutes, je suis au Hungerburg. En chemin, je profite déjà de vues fantastiques sur la vallée de l'Inn et la vallée de Wipp, je respire l'air de la forêt, je me débarrasse du stress et des soucis quotidiens.

Au départ de Hungerburg, il existe d'innombrables possibilités de randonnées, des circuits faciles aux plus difficiles, pour les randonneurs amateurs comme pour les conquérants des sommets. Il s'agit de monter sur l'un des beaux alpages de la ville (un article de blog est consacré à leur histoire) ou sur l'un des sommets les plus difficiles. Par exemple, l'ascension de Seegrube via l'alpage Höttinger Alm dure environ 2,5 heures.

EN TRAIN

Pour ceux qui préfèrent le confort ou qui souhaitent raccourcir le tour : monter au Hungerburg avec le Hungerburgbahn et continuer avec les Nordkettenbahnen jusqu'à Seegrube ou monter tout en haut du Hafelekar. Pas une goutte de sueur, pas de courbatures et une vue gigantesque - tout simplement indescriptible !

Pour admirer la Nordkette de loin, il faut bien sûr monter de l'autre côté de la vallée de l'Inn. On prend le téléphérique du Patscherkofel jusqu'à la station supérieure (on peut bien sûr aussi le faire à pied!) et on continue sur le sentier de la Vigigrane Sentier des pins sylvestres Direction de la Viggarspitze. En chemin, elle se présente dans toute sa splendeur. Et ceux qui ont photographié ou même en tête le tableau de la Nordkette dans l'église des Jésuites peuvent s'amuser à comparer les contours et à deviner les sommets !

Sur Innsbruck.info, on trouve non seulement de superbes conseils de visiteset de randonnées autour d'Innsbruck(ici, ici et ici par exemple), mais aussi des informations intéressantes sur les églises et les monastères d'Innsbruck. Sans oublier les cimetières - j'ai récemment visité celui de Mühlau, où sont enterrées quelques personnalités connues.

Photos, sauf indication contraire : © Susanne Gurschler

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