08 août 2021
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L'été, c'est pour moi l'occasion de monter le plus souvent possible à la montagne, que ce soit pour une randonnée tranquille dans l'un des alpages autour d'Innsbruck ou pour escalader un sommet. J'ai toujours un petit sac en tissu avec moi. En cours de route, je n'aime pas seulement grignoter des fraises des bois, des canneberges et plus tard des airelles. Cueillir des herbes sauvages fait également partie de mon quotidien.

LE MÉLANGE FAIT LA DIFFÉRENCE

Certaines herbes poussent parfaitement sur le balcon - ou dans le propre jardin: la menthe poivrée, la sauge ou la mélisse, par exemple, poussent magnifiquement et nécessitent peu de soins. Le romarin, la lavande ou les pétales de rose donnent une note et une couleur particulières à vos mélanges de tisanes.

Je ne peux pas non plus me passer des herbes sauvages. Je les ramasse généralement au retour de mes randonnées et toujours en petites quantités. Car d'autres personnes veulent aussi profiter de la vue des herbes juteuses dans les pâturages et les prairies - notamment les animaux, les abeilles sauvages et les chevreuils par exemple, ou les chèvres et les vaches dans les alpages.

Dans le sac en tissu, je ne mets que des herbes que je connais. Je ne touche évidemment pas aux plantes protégées! Et je ne piétine pas non plus dans les prés et les champs lors de la cueillette. Pour moi, cela fait tout simplement partie du jeu.

Mes favoris en matière d'herbes sauvages chaque année :

1. ARGENT DE CHEVAL

On la trouve dans les prairies, les pâturages, au bord des chemins dans la vallée et en haute montagne, magnifique à regarder - l'achillée millefeuille. J'adore l'odeur de cette plante. Après avoir cueilli les premières fleurs, mes mains sentent déjà l'achillée. C'est une plante médicinale ancienne, pleine d'huiles essentielles, qui aurait des vertus antispasmodiques et anti-inflammatoires et qui aiderait en cas de troubles digestifs.

2. MANTEL FEMME

C'est également un remède ancien, immédiatement reconnaissable à ses feuilles en forme de manteau : L'alchémille pousse sur un sol riche en humus et est, comme son nom l'indique, une "herbe des femmes". Elle est censée aider en cas de troubles menstruels et de troubles liés à la ménopause. Je trouve les fleurs tout à fait charmantes et j'aime bien mettre un petit bouquet sur la table.

3. THYMIAN SAUVAGE

Les abeilles sauvages l'adorent, le thym sauvage ! Rien d'étonnant à cela : le délicat parfum de ses fleurs les attire comme par magie. Le thym sauvage n'est pas seulement excellent pour assaisonner la viande (l'agneau au thym sauvage - un poème !). Son odeur douceâtre est excellente dans le mélange de thé. De plus, il est censé favoriser la digestion, avoir un effet antiseptique et aider en cas de toux et de problèmes respiratoires. En hiver, c'est donc quasiment un must dans les tisanes !

4. FEUILLES DE FRAMBOISIER, DE MÛRIER ET DE FRAISIER

Elles ne doivent pas manquer dans un mélange de thé : les feuilles séchées de fraisier, de framboisier et de mûrier. Je consomme généralement les baies sur place ! Elles sont tout simplement meilleures lorsqu'elles sont fraîches ! Quant aux feuilles, je les mets dans mon sac en tissu, elles donnent une note délicate à chaque thé.

5. FLEURS D'OIE

Les jeunes feuilles et pousses sont volontiers utilisées pour les salades d'herbes sauvages. Cueillies fraîches, elles donnent une touche fleurie à chaque salade, les pâquerettes peuvent être placées de manière décorative sur les pâtes et autres. Les fleurs séchées se prêtent merveilleusement bien à la préparation d'une tisane. Les pâquerettes sont également appelées millefeuilles - quel nom magique pour cette petite plante délicate.

UNIQUEMENT AVEC DES GANTS

Les orties sont de véritables alliées. Toutefois, pour les cueillir, il faut porter de solides gants ou des gants en caoutchouc qui ne laissent pas passer les fins poils urticants. Sinon, la cueillette risque d'être douloureuse !
Les jeunes feuilles ont le même goût que les épinards lorsqu'elles sont cuites à la vapeur, elles peuvent être utilisées pour faire des boulettes (notre collègue blogueuse Lea Hajner vous explique ici comment faire) ou pour farcir des strudels. L'infusion d'orties développe un arôme très particulier. J'aime sa couleur vert foncé et son parfum qui me rappelle l'herbe fraîchement coupée. La tisane d'ortie est censée aider en cas d'inflammation des voies urinaires.

SÉCHER - DE MANIÈRE CLASSIQUE

Je fais d'ailleurs sécher les herbes de manière très classique. Celles avec des tiges sont liées en petits bouquets et suspendues la tête en bas. Je répartis les feuilles et les fleurs sans les serrer sur un morceau de papier journal. Il est important que l'endroit soit bien aéré et à l'ombre.
Pour la conservation, j'utilise, selon la quantité, des bocaux non hermétiques, des boîtes métalliques et des sachets en papier.
Et lorsque mes réserves s'épuiseront au printemps, j'attends avec impatience les prochaines collectes secondaires lors de mes randonnées !

Sur Blog.Innsbruck, on trouve de nombreux conseils de randonnée pour les randonneurs gourmands et les conquérants des sommets. Pour ceux qui souhaitent participer à une randonnée sur le thème des herbes, la pédagogue en herboristerie Isabella Zauscher en propose une le 2 septembre 2021 à Mieming. Plus d'infos sur Innsbruck.info

Toutes les photos : © Susanne Gurschler

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